La Ville de Vernier est depuis trop longtemps la victime du trafic de transit. En effet, 90% des véhicules qui entrent dans notre commune ne font… que la traverser !
Cela n’est pas sans conséquence. En effet, nos quartiers sont morcelés par de grandes routes, représentant autant de barrières physiques et de nuisances sonores. Les Verniolan·e·s souffrent, pris entre le bruit et la pollution. Leur santé en pâtit : selon le dernier diagnostic local de sécurité, 79,5% de la population se plaint du « bruit excessif de véhicules à moteur ». Cet enjeu devient ainsi le deuxième problème plus important aux yeux des Verniolan·e·s.
Mais le pire est à venir. En effet, les premiers échos sur le projet de moyenne ceinture lié à l’application de la Loi sur une mobilité cohérente et équilibré (LCME) provoquent les plus vives craintes. Alors que sort de terre le quartier de l’Étang et que la route de Vernier sera bientôt bordée de centaines de logements de part et d’autre, les plans prévoient: abattage massif d’arbres majestueux, élargissement de routes, trottoirs et pistes cyclables difficilement praticables, voies bus discontinues, augmentation des capacités routières: STOP !
La réponse du Conseil d’État aux interrogations légitimes de nos élu·e·s vert·e·s ne dissipe pas ces craintes, bien au contraire. L’avenir de la commune de Vernier, pour les autorités cantonales, c’est :
- la route de Vernier transformée en semi-autoroute pour rejoindre la jonction autoroutière de Vernier, alimentée par le trafic chassé du centre-ville sur les avenues du Pailly et de l’Ain.
- un élargissement de l’autoroute et des voies d’accès à celle-ci.
- un doublement des voies de l’avenue du Pailly.
- une augmentation de 20% de trafic attendu sur l’avenue de l’Ain, pour atteindre 60’000 véhicules/jour (!) pour récolter tout le trafic depuis Carouge.