Archives de catégorie : Conseil municipal

« Mieux protéger vernier de la pollution de l’air et du bruit »

par Esther Schaufelberger, Conseillère municipale et cheffe de groupe

Vous vous rappelez de ce weekend du 14–15 mars 2020 ? Le Conseil Fédéral venait de fermer les écoles, les étagères dans les magasins étaient en train de se vider et nos vies ont été chamboulées.

Il a fait beau, le dimanche matin, et entre recherche du désinfectant, organisation de télé-école et télé-travail pour le lundi, j’ai débattu en messageries avec les ami·e·s vert·e·s sur le bien-fondé de nous voir en présentiel pour attendre les résultats des élections municipales. Ce dimanche là, grâce à votre soutien, nous avons pu remporter une belle victoire. Notre groupe au Conseil Municipal a été renforcé, féminisé et rajeuni. En souci pour la santé de mes proches et angoissée par les nouvelles venant d’Italie, je n’avais pas le cœur à la fête post-électorale.

Mais l’enthousiasme est vite revenu. Depuis juin, nous siégeons masqués et distanciés, mais ceci ne réduit pas notre détermination à agir pour sauver climat et biodiversité et pour faire en sorte que Vernier soit une commune agréable à vivre.

Quelques exemples de nos actions: réduire le plastique (Loïc Lador) et les déchets en favorisant le réemploi (motion d’Anne Compagnon Kaufmann) et installation des abris vélo et trottinette à l’école et au sport (motion de Cédric Briner). Nous nous sommes inquiété·e·s du manque de places en crèche (Sophie Bobillier), du manque de visibilité des trocs (Barbara Lanzilao) et de manque de parc à chiens à Vernier Village (Mélina Buntschu), et nous avons encouragé la solidarité avec les artistes frappé·e·s par la crise (la sousignée). Mathias Buschbeck, Conseiller administratif Vert, s’est immédiatement mis au travail. Nous nous réjouissons, par exemple, de l’initiative « Vernier rallume les étoiles », par laquelle il met en œuvre une motion verte contre la pollution lumineuse.

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Echo du Conseil municipal du 2 février 2021

Hier soir, le conseil municipal s’est réuni à la salle du Lignon à l’occasion de sa première séance plénière 2021.

Lors de cette séance, la majorité du Conseil a soutenu les projets de délibération du Conseil administratif pour divers projets, notamment la démolition et la reconstruction de la Maison de Quartier de libellule. Notre cheffe de Groupe Esther Schaufelberger a salué le travail des Conseillers administratifs sur ce dossier.

Notre groupe a voté les aménagements permettant la fermeture à la circulation automobile de la zone de détente des Moulins au bord du Rhône.

Nous avons soutenu une motion proposée par le Parti socialiste Vernier pour déstigmatiser le fait de recourir aux services sociaux. Barbara Lanzilao, conseillère municipale Verte, a appuyé l’utilité de ce projet et rappelé les différents freins qui retiennent certains à faire appel aux services sociaux.

En tant que co-signataire d’une résolution pour éviter que le trafic se densifie encore sur l’axe routier Pont-Butin – Balexert. Esther a mis l’accent sur la santé et le respect des verniolan.e.s par le canton lors de sa prise de parole.

Notre combat continue pour éviter que Vernier devienne un hub autoroutier pour le bien-être des riverains mais également pour notre planète.

STOP au trafic de transit : Signez maintenant la pétition !

L’Echo vert du Conseil Municipal de Vernier du 10 novembre 2020

Lors de cette séance, les Vert.e.s – masqué.e.s et assis.es sur deux rangs – se sont engagés avec les Socialistes, pour une économie plus locale et un quartier de l’Étang plus apaisé.

Le Conseil Municipal a adopté une motion déposée conjointement par les groupes Socialiste et Vert.e.s pour l’encouragement de l’utilisation de la monnaie locale Léman en Ville de Vernier et par l’administration communale. L’adhésion au Léman est un soutien à l’économie locale, durable, écologique et circulaire.

Ensemble avec les socialistes, les Vert.e.s ont pu faire passer une résolution qui demande la mise en zone 30 (avec priorité pour les piétonnes et la mobilité douce) du chemin de l’Étang, chemin central du nouveau quartier. Les Vert.e.s ont ainsi réitéré une ancienne revendication, espérant que leur voix soit cette fois-ci entendue par les autorités compétentes en la matière.

Finalement, le Conseil Municipal a approuvé les aménagements proposés par le Conseiller administratif Mathias Buschbeck sur la zone des Moulins. Les voies d’accès à cette zone seront fermées pour les véhicules privés pendant la période estivale. Deux planchas seront mises à disposition des usagers dans la zone des pique-niques pour améliorer l’esprit communautaire de ce lieu.

Echo du Conseil Municipal du 6 octobre 2020

par Anne Compagnon, conseillère municipale à Vernier

Lors de cette séance, les Vert.e.s ont présenté au cm une motion sur le réemploi. L’objectif principal est de réduire les déchets à la source. Ceci afin de réduire l’impact environnemental et de limiter le gaspillage d’énergie et de matière première, mais aussi dans le souci de réduire les coûts liés aux déchets qui sont pris en charge par la commune. En effet, dans la situation actuelle plus que jamais, il est crucial de pouvoir utiliser cet argent pour des projets plus constructifs !

Il faut savoir que sur le plan suisse, chaque habitant produit 701 kg de déchets par an. Une étude commandée par l’Office fédéral de l’environnement estime que la Suisse a un des taux les plus élevés de déchets par habitant. Le potentiel de réduction des déchets est encore important ! Tout ce qui est possible doit être entrepris pour diminuer le gaspillage en énergie et en matières premières. Ceci est d’autant plus important que la Suisse est un pays au niveau de vie élevé et qu’il recèle un grand potentiel de produits susceptibles de réemploi.

Le réemploi désigne l’opération par laquelle un produit est vendu (ou donné) par son propriétaire à un tiers qui lui donnera une seconde vie. Au contraire du recyclage, le réemploi ne nécessite pas de transformation, et donc peu de coûts et pas de consommation d’énergie. Par exemple, un vêtement, un jouet ou un meuble légués à un magasin seconde-main vont trouver un nouveau preneur ; ou un panneau de plexiglas d’un stand d’une grande exposition, déposé dans une ressourcerie ou vendu sur un site, va avoir une seconde vie chez un commerçant.

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La vague verte de Vernier – Écho du Conseil Municipal de Vernier du 1er septembre 2020

La séance de la rentrée du Conseil Municipal a aussi été la deuxième séance ordinaire de cette nouvelle législature. Avec beaucoup d’enthousiasme et d’entrain, les élu.e.s Vert.e.s de Vernier se sont attelés à la mise en œuvre de leur ambitieux programme en faveur du climat, de la biodiversité et du bien-vivre des habitants de notre ville.

Mobilité douce

La motion verte « À l’école ou au sport à vélo ou à trottinette » — qui demande aux autorités d’installer des parcs à vélos abrités et accessibles aux enfants aux abords de toutes les écoles et des infrastructures sportives de la Commune — a été accueillie favorablement par une majorité du Conseil, et a été envoyée en commission.. Seule l’Alternative pour Vernier a refusé l’entrée en matière, craignant que cette motion puisse ouvrir la porte à une conspiration verte menant à l’abolition de la voiture sur notre canton.

Les Vert.e.s veulent aussi s’assurer de la sécurité des piéton.ne.s et usager.ère.s qui se promènent dans la rue du village de Vernier et dans l’Étang des tritons (parc de l’Étang). Mélina Buntschu constate que la promenade au cœur du village de Vernier peut prendre la forme d’un parcours de combattant. Elle demande au Conseil administratif s’il est prévu de réaménager la rue du Village pour la rendre plus sure.

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Sûr, le chemin des écoliers ?

De nombreux enfants se rendent seuls à l’école, que ce soit à pied, à vélo, en trottinette ou en bus. Le trajet qu’ils empruntent tous les matins devrait être un chemin de découverte et de socialisation, l’occasion d’eff ectuer ses premiers pas, seul ou entre copains, sur la voie de l’autonomie.

Malheureusement, même s’il semble bien balisé, le chemin de l’école peut s’avérer dangereux. Certains passages piétons ont peu de visibilité ; d’autres ne comportent pas de feux de passage alors qu’il s’agit d’un axe à fort trafi c. Des véhicules sont régulièrement garés sur les pistes cyclables comme dans le quartier de Gordon-Bennett ou sur la route de Vernier vers le chemin Champ-Claude. Ce sont également des arrêts de bus mal sécurisés.

Soucieux de préserver la sécurité des enfants sur les chemins menant à l’école, les Verts de Vernier ont sollicité le conseil administratif en juin en présentant une motion visant à développer des plans de mobilité scolaire pour les établissements où cela était nécessaire.

Preuve que les enjeux relatifs à la sécurité des écoliers préoccupent naturellement l’ensemble des élus, la motion a été signée par tous les partis et adoptée à l’unanimité du Conseil municipal.

Cette décision permettra d’améliorer la sécurité des enfants sur le chemin de l’école, par le biais d’améliorations des aménagements routiers. Une fois les points dangereux identifi és, notamment en travaillant avec les enfants eux-mêmes, des mesures d’assainissement seront réalisées afi n que le chemin de l’école demeure synonyme de plaisir pour les écoliers et de sérénité pour leurs parents.

Esther Schaufelberger: « Les système politiques et les démocraties sont fragiles »

Discours du 1er août de Esther Schaufelberger, présidente du Conseil municipal

Chères Verniolanes, chers Verniolans,
Chères toutes et chers tous,

Plus jeune, je n’aurais pas imaginé qu’un jour je tiendrais un discours de Premier août. La Suisse et sa fête nationale ne m’intéressaient pas particulièrement. Je voulais découvrir le Monde et je suis donc partie travailler à l’étranger dans l’humanitaire et la coopération.

Ce travail m’a fait découvrir le quotidien de pays sous régimes autocratiques ou abordant un futur démocratique incertain. Confrontés à l’insécurité, au despotisme et à la corruption, les gens que j’y ai rencontrés attendaient de moi la réponse à de nombreuses questions : Comment vivre ensemble en paix si on ne parle pas la même langue ? Comment fonctionne la démocratie directe et le fédéralisme ?

Cette expérience, cette confrontation avec d’autres réalités, m’a ainsi amenée à approfondir mes connaissances sur notre pays, à mieux le comprendre, à mieux en apprécier les acquis et les mythes… mais également à prendre conscience de la fragilité des systèmes politiques et de l’importance de renforcer l’identité nationale par une fête joyeuse.

Aujourd’hui, je suis donc honorée de pouvoir m’adresser à vous à l’occasion de ce Premier août, lequel, cette année, à Vernier est dédié à la créativité. A cette occasion, la commune nous invite à créer ensemble des œuvres d’art géants.

Ce thème me semble très bien choisi pour notre fête nationale.

Car on peut affirmer que la fête elle-même résulte d’un bel effort de créativité. Quand nous avons décidé de célébrer l’anniversaire de la Suisse vers la fin du 19ème siècle, il a fallu – comme souvent en Suisse – trouver un compromis entre différentes idées et différents besoins. Heureusement que la proposition des Schwyzois de commémorer le 1er août 1291 l’a emporté. Si à l’époque nos ancêtres avaient suivi la proposition des Uranais – qui souhaitaient continuer de commémorer le 8 novembre 1307 – nous serions chaque année réunis dans l’obscurité et le froid, plutôt que de profiter d’une belle soirée d’été.

Partout en Suisse, aujourd’hui, des hommes et des femmes prononcent des discours. Dans différentes langues, ils et elles s’interrogent sur notre pays et son histoire, et partagent leurs soucis, leurs espoirs et leurs visions. Cette polyphonie est, elle aussi, une manifestation de créativité.

Combien de discours sont tenus le Premier août? Ni l’Office Fédéral de la Statistique, ni l’association ou l’historien spécialisé auquel je me suis adressée n’ont pu me répondre. Quelques informations fournies par l’Association des Communes Suisses permettent cependant de risquer une estimation: le premier août résonne chaque année dans au moins 3000 discours différents.

Il n’existe évidemment pas de registre central de toutes ces envolées. Et encore moins de directives sur ce que nous devons dire ou éviter de dire à cette occasion. Nous n’accepterions pas qu’une autorité, un parti politique ou un faiseur d’opinion nous dicte ce qu’il faut comprendre par « être un Suisse et une Suissesse ». Cela, nous le discutons, nous l’établissons et nous le vivons ensemble, dans nos quartiers, dans nos communes, dans les associations, dans les media sociaux, grâce aux contributions de chacun et chacune, d’une manière créative.

Autre exemple : notre hymne national, lequel fait débat depuis la création de l’État moderne Suisse en 1848. Il y a quelques années, des citoyennes et citoyens liés à la Société Suisse d’Utilité Publique ont décidé de réagir au fait qu’il est difficile de s’identifier au texte de l’hymne actuel. Ils ont donc lancé un concours pour en créer un nouveau. La condition était que le texte soit basé sur les valeurs fondamentales de notre Constitution : la démocratie, l’indépendance, la paix, la solidarité, l’équité, la protection de l’environnement et le respect des diversités. De nombreux artistes ont relevé le défi, et la population a participé au choix. Ce processus créatif a débouché sur une proposition simple pour un nouvel hymne, chantée ce soir dans quelques communes et sur la prairie du Grütli.

La proposition n’a pas encore été acceptée officiellement, et peut être ne le sera-t-elle jamais. L’avenir nous le dira. Mais entretemps, cette initiative créative donne à tous ceux et celles qui s’y intéressent l’occasion de se forger et de partager une opinion en lien avec les valeurs fondamentales de notre pays.

Tout à l’heure, nous allons chanter la version traditionnelle de notre hymne national. Mais l’année prochaine, qui sait? A vous de jouer !

Pour l’instant, je vous souhaite une belle soirée : fêtons ensemble notre créativité, fêtons la contribution des 35’000 habitant-e-s de Vernier et des 8 millions d’habitant-e-s de la Suisse à ce que nous sommes et à ce que nous allons être demain.

Vive la créativité, à Vernier, à Genève et en Suisse !

Esther Schaufelberger
Présidente du Conseil municipal de Vernier

Olivier Perroux: un Vert plein de surprises

Nous reprenons notre série d’interviews pour mieux connaître les Verts de Vernier.

Après avoir été actif au parti cantonal, tu dois être l’un des rares genevois à avoir siégé dans les conseils municipaux de trois communes différentes ainsi qu’à la Constituante.

Depuis combien de temps vis-tu à Vernier?
Depuis presque dix ans et je ne compte pas partir de sitôt. Y être élu est un privilège.

Qu’est-ce que tu apprécies dans la commission sociale,et en tant que président de cette commission, quel est ton rôle?
La politique sociale est tellement centrale qu’on a un peu l’impression qu’elle se trouve au cœur de l’action publique. Elle accompagne tous les âges de la vie, toutes les situations.
Elle joue un rôle clé dans notre qualité de vie à tous,même pour ceux qui ne sont pas directement concernés par elle. Le président d’une telle commission a surtout pour mission de diriger les débats.

Tu es membre d’autres commissions. Laquelle te semble intéressante et pourquoi?
La commission des finances me passionne car elle est totalement inadaptée au monde actuel, qui est passé de l’abondance à la résilience (adaptation nécessaire aux changements qu’on ne maîtrise pas). C’est là que se trouvent les plus beaux défis de Vernier. Tant que le budget municipal sera en croissance, en contradiction avec la réalité de notre environnement, nous serons en échec de procéder à un changement nécessaire et inévitable. Il faut agir. Je préfère de loin un changement voulu que subit.

En dehors de ton activité de conseiller municipal, tu as eu un parcours professionnel riche. Peux-tu nous en dire quelques mots?
J’ai la chance d’avoir pu faire de longues études. Après un doctorat en histoire économique et sociale, j’ai d’abord été chercheur. Un milieu dans lequel je ne me voyais pas faire
30 ans. Alors avec un ami, nous avons créé une entreprise. Pendant dix ans, nous avons fait des livres et des expositions, pour accrocher un large public à l’Histoire. Depuis deux ans j’enseigne l’Histoire au Collège de Saussure.

Quels sont tes thèmes de prédilection, qu’est-ce que tu aimerais améliorer à Vernier?
Beaucoup de choses ! La commune devrait être plus active dans l’économie alternative. Il y a à Vernier de très belles initiatives (armoires d’échanges, boutique gratuite, bricothèque, etc.), mais qui sont encore trop peu connues et pas assez nombreuses.

Tu es passionné par l’Afrique du sud. Comment t’y es-tu intéressé?
C’est parti du scoutisme où j’ai été très actif. J’ai d’abord été envouté par l’Histoire de ce pays et ses grands hommes, puis par sa nature et ses habitants. La transition démocratique qui y a été menée entre 1990 et 1994 est exemplaire sur bien des points. Il y a eu Mandela évidemment, mais d’autres comme Chris Hani et Albie Sachs mériteraient d’être connus et reconnus. Ces gens ont donné au monde des leçons incroyables sur le vivre ensemble et la réconciliation.

Un proverbe qui te caractérise?
J’adore la devise Florebo quocumque ferar: « je fleurirai partout où je serai porté».

La verte Esther Schaufelberger devient présidente du Conseil municipal de Vernier!

Le Conseil municipal de la ville de Vernier est désormais présidé par une Présidente: la verte Esther Schaufelberger, Conseillère municipale depuis 2011.

Première citoyenne de la ville de Vernier, l’honneur qui lui revient pour cette année 2017-18 est particulièrement mérité tant son travail au sein du Conseil municipal a été constructif et performant.

De ce travail on notera entre autres et de manière non exhaustive les actions suivantes votées par le Conseil municipal:

  • Soutien à la biennale d’art aux Libellules.
  • Développement en commun entre les villes de Genève et de Vernier de locaux scolaires, parascolaires et crèches dans le quartier de la Concorde.
  •  Développement de l’habitat coopératif à Vernier.
  •  Solidarité avec les réfugiés syriens.

Belle année de présidence, Madame la Présidente!

Xavier Chillier: un Vert en prose!

Bonjour Xavier, Avec toi nous poursuivons notre série d’interviews pour mieux connaître les membres des Verts de Vernier.

Tu es en train de faire ta deuxième législature au Conseil municipal (CM) et tu es depuis six ans au  bureau du CM. Est-ce que tu peux nous expliquer ce qui s’y passe?

C’est un peu l’organe exécutif du CM; il décide de l’ordre du jour des séances et c’est là où les choses se disent vraiment, c’est en quelque sorte le pouls du municipal.

Tu vas quitter le bureau juste avant de prendre la présidence ?

J’aurais préféré après, mais j’ai déjà présidé le CM en 2013-2014 ; d’autres Vert-e-s souhaiteraient présider, j’ai accepté de laisser ma place.

A côté de la politique, tu travailles à l’Université de Genève comme enseignant. Quel est ton domaine d’activité?

Je suis physico-chimiste. Depuis une douzaine d’années, j’enseigne aux étudiant-e-s de biologie, de pharmacie, des sciences de la Terre et de l’environnement.

Tu es un scientifique, cependant tu viens de publier ton 5e roman. Comment se fait-il que tu te sois lancé dans l’écriture?

J’ai commencé mes études par les lettres, la philosophie et le français, puis j’ai rapidement bifurqué vers les sciences. Il était normal que je mette en scène la science dans des romans…

Quel est le thème de ton dernier roman «Aseptique»?

Dans ce roman, je mets en scène une société extrêmement hygiénique mais qui produit énormément de déchets. Ces déchets envahissent toute la planète…

Ce n’est pas sans nous rappeler quelque chose?

Oui, c’est hautement allégorique. C’est une société utopiste qui aurait mal tourné, une sorte d’extrapolation de la nôtre, sans une certaine conscience écologique.

Est-ce que tu vas poursuivre ton activité d’écrivain?

Oui, je suis déjà en train d’écrire un essai intitulé «Un amour de chimie, heurs et malheurs de la partie fine entre chimie, art et société». Nous te remercions beaucoup pour ton travail au sein du bureau, et nous nous réjouissons d’avance de pouvoir te lire dans toutes les bibliothèques de Vernier.